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Le bassin houiller de la Loire fut historiquement le premier à être exploité en France.L’appellation de « bassin houiller de la Loire » apparaît début XIXe siècle à la suite des travaux cartographiques de l’ingénieur des mines Louis Antoine Beaunier.

Suite à ses travaux cartographiques, le bassin fut découpé en concessions. La mine employaient alors entre 300 et 400 hommes en 1812 autour de Saint-Étienne*  [1]

La présence de main-d’œuvre étrangère dans les mines du bassin de la Loire remonte au moins à l’Ancien Régime . En 1926, sur la seule commune de Saint-Étienne, les mines emploient 2 798 travailleurs étrangers . Après la nationalisation, cette proportion augmentera de nouveau jusqu’au dépasser la proportion d’un mineur sur deux étranger ou né de parents étrangers dans les années 1950.

Dans les années 1930, les différentes compagnies du bassin de la Loire vont progressivement intensifier la concentration de leur activité afin de réduire les coûts. Les puits les plus anciens et les moins rentables sont abandonnés ou convertis en puits de service ou d’aérage au profit d’une dizaine de puits où l’extraction se concentre, à l’image du puits Couriot.

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Puits Couriot

il fut le premier grand puits du bassin de la Loire. Ses installations sans cesse modernisées permettaient l’extraction de 3000 tonnes de charbon par jour au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Le puits employait alors 1500 mineurs.

L’une des particularités du bassin de la Loire réside dans le rapport entre la mine et la ville . Sous la pression de la bourgeoisie stéphanoise l’ordonnance royale du 27 novembre 1822 instituait une ligne d’investison, interdisant l’exploitation et l’installation de mines dans les limites de la commune de Saint-Étienne.

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Puits Verpilleux

Il porte le nom d’un administrateur de la Société des Houillères de Saint Etienne. En juin 1968, le puits arrête l’extraction et les pompes sont arrêtées. Au mois de juin de l’année suivante le puits est remblayé et les installations détruites.

Les principaux puits de la Compagnie des Houillères de Saint-Etienne :

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Puits Neyron

Le puits Neyron, en face de la gare de Chateaucreux.

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Puits St-Louis

Il était situé au sud du cimetière du Soleil.

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Puits Pelissier

Situé à Villeboeuf , c’était au départ le puits d’extraction. Mais l’instabilité de la colonne du puits entraîna une réduction de sa largeur et obligea vers 1916 le remplacement d’une des deux cages par un contrepoids et il devient puits de service.

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Puits Didot

Le puits Didot est mis en service en 1922, les puits Pélissier devient dès lors puits de service.

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